Récollection des Équipes des visiteurs de malades et personnes âgées de Mouscron – Comines – Cinq Clochers

« Mieux on comprend qu’on est aimé et plus il est facile d’aimer. Jésus aima les malades, les lépreux »

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Monsieur l’abbé Jean Mariage

Le mardi 13 mars dernier au Shalom, les Équipes des visiteurs de malades et personnes âgées de nos régions pastorales de Mouscron, Comines et des Cinq Clochers nous ont invités à leur récollection annuelle.

Cette récollection était animé par monsieur labbé Jean Mariage tout au long de notre après-midi, avec un thème ayant pour intitulé : « Mieux on comprend qu’on est aimé et plus il est facile d’aimer. Jésus aima les malades, les lépreux »

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Dans un premier temps, une prière fut présentée par Monique Vynckier Swertvaegher, animatrice responsable des équipes et organisatrice de cet après-midi de ressourcement.

Dans un deuxième temps, une vidéo témoignage de courte durée nous fut présentée et allait, dans un troisième temps, nous embrayer vers la méditation de l’Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Marc au chapitre 1, 39-45  L’Évangile du Lépreux.

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.De nombreux points de compréhension nous apparaissent au grand jour :

.– Le lépreux était un homme exclu de la communauté religieuse (Lévitique 13, 45). À l’époque de Jésus, la plupart des maladies contagieuses étaient considérées comme une sorte de châtiment divin… et on s’en défendait comme on le pouvait, en mettant le pestiféré au ban de la société, avec interdiction de prendre contact avec lui. Nous nous trouvons là, devant l’une des plus grandes misères humaines : Il souffre dans son corps, il est durement atteint… cet homme est rejeté de tous… il est seul !

– Nous relevons dans le passage de l’Évangile le mouvement de compassion de Jésus. Jésus s’émeut devant cette détresse, il est pris aux « entrailles » par la souffrance du lépreux. Devant cette détresse du lépreux, il se montre délicat et il participe à la douleur de celui-ci. Jésus révèle une profonde attitude du Père : « Dieu n’est pas insensible ni lointain, il se laisse attendrir ; son amour nous montre combien l’amour est une expérience de vie avant d’être une connaissance ! » Alors Jésus, par son geste, enfreint délibérément la « Loi » en touchant le lépreux, en enfreignant l’interdit.

– Jésus interdit au lépreux de dire ce qu’il a fait pour lui. Dans un premier temps, nous pensions que Jésus donnait une consigne messianique par laquelle il prouverait qu’il était Dieu en faisant des miracles et en montrant sa puissance, à prouver qui Il était. Mais nous comprenons très vite, grâce à l’enseignement de monsieur l’abbé Mariage, que c’était le contraire que Jésus nous faisait découvrir : « Jésus cachait délibérément sa dignité en demandant qu’on ne parle pas de ses miracles. » En effet, cette consigne du « secret », Jésus la maintiendra en de maintes occasions, jusqu’à l’heure de sa passion. Il le rappellera à Saint-Pierre le jour de sa profession de Foi à Césarée (Marc 8, 29-30), car pour connaître Dieu… il faut aimer.

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Quelques réflexions qui nous sont partagées au cours de l’après-midi :

.– Jésus guérit au nom du Père, ce n’est pas lui qui guérit, mais le Père.

– Dieu ne veut pas de l’image fracassante que l’on veut se faire de lui.

– Jésus ne revendique pas son titre de Fils de Dieu, sauf… dans le contexte de sa passion, devant le tribunal qui le condamnait à mort, au moment où il n’y avait plus aucuns obstacles à l’affirmation du mystère divin de Sa personne.

– Jésus fuit la popularité, les enthousiasmes.

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.Dans un quatrième temps, nous terminons chaleureusement cet après-midi de récollection autour d’une petite collation.

.Prions :

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Seigneur,

Tu es toujours ce même Dieu caché.

Enseigne-nous les mouvements de Ton cœur,

Car nous voulons travailler avec Toi.

Chaque fois que je visite quelqu’un dans son malheur,

C’est Toi qui est là, en moi, en nous.

En Église, nous continuons ton œuvre de salut,

Car tu nous délivres de tout mal !

Tu es bon, Seigneur !

Aides-nous à éviter tout orgueil.

Rappelle-nous qu’au delà du permis et du défendu,

Il y a l’amour, bien plus fort que tous les interdits.

Amen.

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